Introduction
Dans la littérature, on distingue plusieurs types de romanciers, et ainsi des personnages variés. Certains transforment la réalité pour mettre en scène des aventures exceptionnelles et mettent en scène des héros extraordinaires, d’autres font de leurs personnages des êtres du quotidien et évitent toute aventure qui paraîtrait exceptionnel. Existe-t-il un modèle type de personnage romanesque ? Certes, le héros, tel son étymologie l'indique – demi-dieu – peut fasciner le lecteur. Cependant, pour un romancier, peindre des personnages ordinaires présente aussi un intérêt. Aussi le romancier doit-il nécessairement choisir entre ces deux extrêmes ? Ou peut-il, comme le personnage de Jean Valjean dans Les Mésirables de Victor Hugo, faire évoluer ses protagonistes au fil de l’œuvre en révélant leur part d’héroïsme cachée ?

I. Les intérêts du héros extraordinaire
Phrase d'accroche
1. Par son origine l’univers romanesque est souvent « fabuleux »
Héros exceptionnels depuis que l'écriture existe, réflexe inné des civilisations [Exemples] Les douze travaux d'Hercule (le lion de Némée, l'hydre de lerne) (antiquité) ; Légende arthurienne (Roi Arthur a chargé de mener la quête du Graal et d'assurer la paix du royaume) (moyen-âge).
Univers différents du nôtre [Exemples] Verne : Voyage au centre de la terre (découverte d’un monde inconnu) ; épopée d'Homère : L'Iliade et l'Odyssée (descente aux enfers pour capturer Cerbère)
Péripéties extraordinaires [Exemples] Verne : Michel Strogoff (courrier du tsar de Russie, il doit aller de Moscou à Irkoutsk, route pleine d'obstacles) J.K.Rowling : Harry Potter à l’école des sorciers (scènes fantastiques : déjouer les sortilèges pour prendre possession de la pierre philosophale).
2. Dans ce contexte, certains personnages sortent de l’ordinaire, se démarquent
Par leur physique. Certains personnages romanesques se démarquent de la société par leur physique, qu’ils soient particulièrement beaux ou, au contraire, horriblement laids.