FRANCAIS
MANAA 2
Le réalisme est un mouvement artistique moderne apparu en Europe dans la seconde moitié du XIXe siècle. Ainsi, dans « Ferragus », roman de Balzac, publié en 1833, le romancier nous fait découvrir Paris comme un personnage à part entière de l’histoire et non plus un lieu.
L’incipit de ce roman et la description inhabituelle de Paris permettent de mettre en place le cadre spatial mais également l’ambiance qui y règne sur ce lieu.En effet, Paris est comparé à un monstre, dès la première ligne (« des monstres » l.2 « Monstre complet » l.6 Et chaque partie de cette ville est une partie de ce monstre. « Les greniers » sont comparés à une « espèce de tête pleine de science et de génie », « les premiers étages » à ses « estomacs » et « ses boutiques » à de véritables pieds » ces comparaisons rendent une sensation d’insécurité. Ce monstre bouge « ses bras se remuent » (l.6), « il se secoue lentement » (l.7) et ce monstre bouge « ses bras se remuent » (l.16), « il se secoue lentement » (l.17) et ces « articulations craquent » ce qui donne effet vivant à cette ville.
Cette description des plus fantastiques est à la fois des plus réalistes. En effet on peut voir que Paris joue deux rôles : lieu et personnage. Tout d’abord, le lieu qui est décrit comme un monstre. Malgré l’aspect fantastique, on peut noter également un aspect réaliste. Effectivement, on observe une précision de la description où toutes les caractéristiques de la ville sont décrites grâce aux comparaisons (l.4 « comme la monnaie d’un nouveau règne » « comme une femme à la mode » l.19 « comme les membranes d’un grand homard »).
D'autre part, la ville est l'ensemble de toutes les activités humaines de toutes les srates sociales du 19 ème siècles, nous retrouvons ces activités à l'aide d'une métaphore philée qui débute par " Ses greniers, espèce pleine de sciences ... " l. 7 il est ici question des intellectuels, des érudis de la société.
La ville est d’ailleurs mal famée, on le voit