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PROBLEMATIQUE DE LA SEQUENCE
Quels sont les rapports entre illusion et réalité au théâtre ? En quoi le procédé de la mise en abyme sert-il ?
Quels sont les rôles de l’auteur, du metteur en scène et des comédiens dans la création de cette illusion ?
QUESTIONS POSSIBLES SUR CE PASSAGE
En quoi l’illusion est-elle révélatrice d’une réflexion sur le genre théâtrale ?
En quoi la mise en abime permet-elle le renouvellement de la déclaration d’amour classique ?
STRUCTURE
Actes III, scène 7 – construction en 5 actes, écrite en alexandrin, rythme général classique.
Milieu de la pièce, scène en trois parties avec la première et la troisième en échos (toujours le même jeu entre les trois personnages). La deuxième partie est la déclaration d’amour de Cyrano (qui parle au nom de Christian) à Roxane.
CONTEXTE
Œuvre romantique, écrite en 1897, donc fin du XIXe – fin du romantisme.
Mouvement principal – la préciosité (Roxane)
Genre – entre comédie historique avec une fin dramatique (mort de Cyrano)
Tout l’acte repose sur le procédé de la mise en abyme.
Roxane sur son balcon parle à Christian avec Cyrano qui lui souffle les réponses et celui-ci prend ensuite sa place sans que Roxane le constate.
En gras : les procédés littéraires à relever
En italique : les interprétations
I. Manifestation des sentiments amoureux
Champ lexical de l’exaltation : « j’étouffe », « je suis fou », « je n’en peux plus », « c’est trop », « je frissonne ».
Nombreuses hyperboles : « tous ceux », « j’étouffe », « je suis fou », « tout le temps », « je me souviens de tout, j’ai tout aimé », « tellement, « sur toute chose ».
La passion est si extrême qu’elle va jusqu’au sacrifice :
« Ah ! Que pour ton bonheur je donnerais le mien Quand même tu devrais n’en savoir jamais rien ».
La précision des souvenirs de Cyrano concernant les moindres faits et gestes de Roxane montre que toute la vie de Cyrano est suspendue à celle de Roxane. La métaphore