France telecom
Pour répondre à une directive européenne de mise en concurrence des services publics, la direction générale des télécommunications devient France Télécom le 1er janvier 1988.
La loi du 2 juillet 1990 transforme France Télécom en un exploitant de droit public, elle est dotée d'une personnalité morale distincte de l'État et, acquiert une autonomie financière. Auparavant, le budget des Télécommunications était inscrit au sein du budget annexe des PTT. Pour préparer l'ouverture à la concurrence au 1er janvier 1998, une loi est votée en juillet 1996 transformant l'exploitant public en société anonyme dont l'État français est le seul actionnaire.
Partie en retard dans le train de l'internationalisation lancé par des concurrents internationaux tels Vodafone, France Télécom se met à chercher des cibles au plus fort de la valorisation des années de la bulle Internet.
Ceci d'autant plus que son alliance avec Deutsche Telekom a éclaté lorsque cette dernière a annoncé un projet de rapprochement avec Telecom Italia sans avertir les français.
Le groupe a racheté la grande majorité d'Orange plc en 2000 et l'intégralité en 2003 ; ensuite il l'a fusionné avec ses activités mobiles (Itinéris, OLA, Mobicarte) en une filiale nommée Orange. France Telecom a également procédé à de nombreuses autres acquisitions de sociétés (revendues pour certaines) dans le monde devenant le quatrième opérateur de la planète par sa taille (GlobalOne, Equant, Internet Telecom, Freeserve, EresMas, participation dans Wind, NTL, Mobilcom…).
Selon la société Dataxis, France Télécom serait en 2005 le deuxième opérateur ADSL mondial derrière China Telecom et devant l'américain SBC Communications. Il serait le premier opérateur ADSL européen.
En mars 2008, les médias prêtent à France Télécom l'intention de racheter la société scandinave TeliaSonera . Le nouvel ensemble deviendrait le premier opérateur européen. Cette opération sera abandonnée.