francois jacob
Sommaire [masquer]
1 Biographie
1.1 Jeunesse et famille
1.2 Engagement durant la Seconde Guerre mondiale
1.3 Carrière scientifique
2 Principaux travaux
3 Distinctions et décorations
4 Œuvre littéraire
5 Notes et références
6 Voir aussi
6.1 Articles connexes
6.2 Bibliographie
6.3 Liens externes
Biographie[modifier | modifier le code]
Jeunesse et famille[modifier | modifier le code]
Né le 17 juin 1920 à Nancy, d'origine juive, François Jacob est le fils unique de Simon Jacob et de Thérèse Franck (morte en juin 1940). Son grand-père maternel, Albert Franck (1868-1936), polytechnicien (X1887), est le « premier juif à atteindre le grade de général de corps d'armée »4.
Engagement durant la Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]
Après sa scolarité au lycée Carnot de Paris, il s'inscrit à la Faculté de médecine de Paris avec l'intention de devenir chirurgien. Ses études de médecine sont interrompues avant la fin de la deuxième année : en juin 1940, il quitte la France pour rejoindre les Forces françaises libres à Londres. C'est en qualité d'officier du Service de santé des armées qu'il participe aux opérations militaires au Fezzan et en Tripolitaine (Libye), ainsi qu'en Tunisie, où il est blessé par des éclats de mortier au bras. Il passe ensuite dans la Deuxième DB. Lors de la campagne de Normandie en août 1944, il est à nouveau blessé, cette fois grièvement (son bras et sa jambe reçoivent 80 éclats de grenade aérienne), et doit passer sept mois à l'hôpital d'instruction des armées du Val-de-Grâce. Il est nommé médecin lieutenant à titre exceptionnel le 10 novembre 19445.
Après la guerre, il termine ses études de médecine à Paris, où il obtient son doctorat en 1947 avec une thèse