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Dix jours plus tôt, vingt-cinq jeunes de la région rentraient à Lille, à l’occasion du retour d’un camp de vacances en Hongrie, seul détails, ayant abandonné leur directeur...
Depuis lundi, une enquête est ouverte, menée par la « Sûreté urbaine de Lille » et l’adjointe du procureur de la République. Le directeur de ce « FABULEUX » camp catastrophe est revenu de Budapest il y a seulement trois jours.
Petit rappel des faits : des adolescents de 13 à 16 ans (des enfants pourraient encore dire certaine personne) partent en colonie de vacances sur la côte d’Azur hongroise le 6 août, sous la soit disante direction de l’antenne Nord de la FUAJ (Fédération unie des auberges de jeunesse). Là-bas, ces vacances de rêve tournent au cauchemar. Tout le groupe se fait expulser à la suite d’un saccage de l’auberge par les plus turbulents . N’étant sans doute pas encore satisfaits, ils participent ensuite a des bagarres dans leur nouveau lieu d’hébergement, et par conséquent se font de nouveau expulsés, puis errent dans Budapest, tel des vagabonds rejetés de la société accompagné de leur « directeur » et des trois « animateurs ». Nous rappellerons que le rôle du directeur est habituellement une personne chargée de la responsabilité (d'un établissement ou d'un service) qui contrôle et oriente, et que celui des animateurs est une personne qui coordonne les activités.
Le camp n’a plus d’argent (le budget initial était de 3000€). Tous passeront une magnifique nuit à la belle étoile. Le président de la FUAJ Nord se rend sur place, relève le directeur de ses fonctions, règle la coquette somme de 4000€ pour une unique nuit d’hôtel et le retour, le 18 août.
Pourtant, le plus drôle reste à venir. Voyage plus qu’houleux : à Lille, le chauffeur de bus réclame dédommagement pour le « dérangement » de son véhicule (une facture qui s’élève a la modeste somme de 2500€). Les