Extrait des voyages de Gulliver de Jonathan Swift

Problématique : Un roman satirique. Questions de tolérance.

Contexte : 1- Gulliver voyage à Lilliput chez les Lilliputiens. 2- Il voyage au pays de Brobdingnas. 3- L’île volante de Laputa. 4- Le pays es chevaux Holyhnhnms.

Commentaire :

C’est au XVIIIème siècle que l’écrivain irlandais Jonathan Swift publie les voyages de Gulliver. A travers ce roman d’aventures merveilleuses, Swift se livre à une sévère critique de la civilisation européenne en général et de l’Angleterre en particulier.

Axe 1 : Raisonnement du Géant très marqué par la structure du texte.
Axe 2 : Les petits, les grands et une leçon de morale sociale.

Axe 1 : Raisonnement du Géant très marqué par la structure du texte.

-Arg 1 : Dans le premier paragraphe, le prince est mis en valeur. Gulliver est soumis. Dans la première partie, il est ridiculisé. Dans le deuxième paragraphe, Gulliver est mis en valeur car il se rend compte qu’il était ridicule et que chacun avait ses défauts, il ne faut pas avoir peur de l’autre. Le prince est lui, mis en valeur par des verbes actifs « m’interrogeant », « faisait ». Gulliver est passif,
-Arg 2 : Les arguments associés à ceux qui ne sont pas philosophiques sont toujours péjoratifs et grammaticalement négatifs. « Sans sentir, ni connaître les causes » (l.1)
« Les autres hommes sont emportés par leurs passions, sans que les actions qu’ils font soient précédés de la réflexion » (l.12-13) Les arguments qui se réfèrent aux philosophes sont mélioratifs et grammaticalement affirmatifs. « Il démêle les causes » (l. 3) « Il se contente de pouvoir les démêler » (l.17-18) Le discours est mis en valeur par des connecteurs logiques dont les valeurs principales sont l’opposition et els conséquences. La conséquence explique la passion des hommes et de la raison des philosophes. « Ainsi ils trouvent de la honte … » (l.28) L’adverbe « au contraire » (l.3) et la conjonction « au lieu que »