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« Le rire est le propre de l’homme » nous dit Rabelais, ce à quoi nous pouvons répondre que moins l’homme est propre, plus il nous fait rire. Suite à cela, nous nous demandons si le rire est une arme efficace pour corriger et dénoncer.
Il s’avère être effectivement une arme redoutable, ce que nous verrons dans la première partie. Cependant, son efficacité reste limitée. Nous aborderons cela dans un second temps.

Le rire peut se révéler être une arme redoutable pour corriger et dénoncer s’il est bien employé. On peut donc se permettre, par le rire de stigmatiser nos petits travers et de les corriger. C’est ainsi que Franck Duboscq a acquit une certaine notoriété avec son spectacle « Pour toi public ». En effet les spectateurs se sont reconnus dans ses sketchs et ont parfois pris conscience de certains de leurs défauts.
Le rire permet également de dénoncer tout en évitant la censure. On retrouve ainsi ce procédé dans la série « Les Simpson ». Ce dessin animé dénonce de nombreux vices, tels que la luxure, la gourmandise, la bêtise ou la convoitise. Cependant, cette famille étant fictive, elle n’est pas censurable. Toutefois le rire ne se résume pas à la dénonciation, mais peut également s’en prendre à celle-ci lorsqu’elle prend la forme de la calomnie. Elle permet donc de mieux combattre les préjugés. Nous pouvons citer en exemple l’humoriste Dany Boon qui est également le réalisateur de « Bienvenue chez les ch’tits ». Dans ce film, les habitants du Nord se caricaturent eux même pour correspondre aux préjugés de l’épouse du personnage principal, ce qui permet aux spectateurs de se rendre compte du ridicule de ces préjugés, poussés à l’extrême.

Cependant, l’efficacité de la dénonciation et de la correction par le rire reste limitée. Le rire et le sérieux sont en général deux termes opposés. On peut donc se demander comment être pris au sérieux si on rit. Coluche a d’ailleurs été touché par ce travers. En effet, lorsqu’il annonce sa candidature aux