français
Les trois poèmes du corpus peuvent être considérés comme des sonnets : deux quatrains et deux tercets pour les deux premiers poèmes (celui de Jean-Antoine du Baïf et celui de Laurent Drelincourt) avec des rimes traditionnelles pour le premier poème : ABBA, ABBA, CCE, DDE, et d’un type un peu différent pour le second: CCE, DED. Le poème de Robert Desnos a une structure différente : ses quatorze vers sont organisés en trois quatrains et un distique (2 vers) dans sa dernière strophe. Le premier quatrain présente des vers de type AAAA, le second BCBC (croisées). Cependant, il a écrit son poème en alexandrins et respecte le thème des sujets graves puisqu’il s’agit de parler de la mort dans les trois poèmes, annoncée dès le titre « Epitaphe ». Qu’est-ce qu’une Epitaphe ? C’est un poème élogieux destiné à servir de mémoire pour des personnes défuntes. Il s’agit d’expliquer comment la structure d’un poème peut mettre leur sens en valeur. Qu’est-ce qu’une structure ? Ce sont tous les éléments qui permettent de prouver qu’un texte est un poème. Dans un premier temps, nous allons présenter ce que ces textes peuvent avoir de spécial : le résumé des textes et les figures de style présentent. Puis, dans un deuxième temps, on s’apercevra que dans chacun des textes, le poète s’adresse à une voire plusieurs personnes, quelques fois, spécialement dans le dernier poème qui représente un message pour tous un message pour les personnes qui survivent.
Jean-Antoine du Baïf, présente d’abord les protestants comme des individus indépendants et audacieux. L’allitération en « r » (vers 2 et 3) marque la terreur qu’ils inspiraient chez les catholiques. Le rythme de la strophe est lent pour insister sur ce qu’étaient ces hommes et se termine par une synérèse « vi-o-lent ». La seconde strophe, fait constater leur état actuel : ils sont morts et servent de repas aux animaux. Le lien entre les quatrains et les tercets est