François mauriac, écrivain et poète
Il est lauréat du Grand Prix du roman de l'Académie française en 1926, membre de l'Académie française à partir de 1933, lauréat du prix Nobel de littérature en 1952. Il est décoré de la Grand-croix de la Légion d'honneur en 1958.
Orphelin de père dès l'âge de deux ans et demi, François Mauriac fait ses études chez les marianistes de l'institution Sainte-Marie Grand-Lebrun à Caudéran. Son adolescence est marquée par plusieurs lieux girondins qui tous marqueront profondément son œuvre : les Landes de Gascogne autour de Langon, Verdelais et Saint-Symphorien, bourgs dominés par la bourgeoisie viticole ou ayant fait fortune dans l'exploitation forestière, aux climats lourds de secrets étouffés qu'il peindra dans la plupart de ses romans.
Il étudie la littérature à la faculté de Bordeaux, sous la direction de Fortunat Strowski. Il a alors pour condisciple Jean de la Ville de Mirmont, futur auteur de L'Horizon chimérique et des Dimanches de Jean Dézert, et se lie d'amitié avec André Lafon, qui écrira plus tard L'Élève Gilles. En 1907, François Mauriac s'installe à Paris pour préparer l'École des chartes, mais très vite il abandonne ses études pour se consacrer entièrement à l'écriture.
François Mauriac avait un grand intérêt pour la poésie : son premier volume de poèmes, Les Mains jointes, est publié en 1909. Bien que retenant l'attention des milieux littéraires et notamment de Maurice Barrès, auquel il voue un véritable culte, Mauriac ne sera connu du grand public qu'une dizaine d'années plus tard.
En 1913, il épouse Jeanne Lafon, rencontrée chez leur amie commune Jeanne Allemans, auteur qui publie sous le pseudonyme masculin de Jean Balde, et elle lui donne un premier fils, Claude, en 1914, année de la publication de La Robe prétexte. Ses autres enfants, Luce, Jean et Claire naîtront respectivement en 1919, 1924 et 1929.
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