Frederick nietzsche et jean-paul sartre
Dans son essai, Sartre parle tout d’abord d’un concept qui est le fondement même de toute sa pensée : «L’existence précède l’essence». Ce penseur existentialiste athée croit donc que l’homme surgit d’abord sur la planète et se définit ensuite, après ses rencontres ainsi que sa socialisation. Cela vient détruire complètement les théories religieuses qui disent que Dieu, l’instance suprême, créé l’homme de toute pièce avant qu’il atterrisse sur Terre. Il n’y a pas eu d’Adam et Ève, d’individu préconçues et descendues des cieux avec une certaine pensée intuitive. Et puisqu’il n’y a pas de Dieu existant, l’homme est «libre». Il est libre parce qu’il n’y a pas d’instance supérieure qui surveille ses faits et gestes et qui jugent ses comportements. On va même jusqu’à dire qu’il est condamné à cette liberté «parce qu’une fois jeté dans le monde, il est responsable de tout ce qu’il a fait». Il n’a pas d’excuse, ni même celle de la «passion» qui le pousse à commettre des actes reprochables. Le fruit défendu n’est qu’une pure invention lâche et irréaliste. En effet, l’homme il est maitre de sa pensée et de ses actions et la religion