Freud affirme que « la fête est un excès permis voire ordonné » qu'en pensez-vous?
La succession de manifestations festives dans notre vie peut nous amener à nous demander si elles sont bien autorisées. Le concept philosophique de la liberté peut alors intervenir dans notre raisonnement car, c'est précisément parce que la fête y est rattachée qu'elle est permise. L'excès qui est sous jasent est alors bien toléré puisque pour Michel FUGAIN dans sa chanson Le fête, « On a les yeux écarquillés Sur la liberté Et la liberté C'est la fête, la fête » . La liberté précédemment décrite n'est pas forcément le fruit de nos propres désirs mais plutôt celui des personnes régissant notre société. De ce fait la fête nous est permise dès lors que l'état donne son aval pour qu'elle puisse avoir lieu. En effet, dans notre société, la permission d'organiser les fêtes publiques dépend de l'accord de la municipalité ou bien de la préfecture. Les raves party qui étaient à l'origine des fêtes libres dans laquelle toute rigueur était absente, nécessitent ces accords. Il est intéressant de relever le paradoxe existant entre le fait que ces fêtes soient qualifiées de « libres » et qu'une autorisation soit nécessaire pour les organiser. Pour qu'une fête soit permise, il ne suffit plus de faire valoir notre liberté en tant qu'homme mais au contraire notre liberté en tant que société ou groupe. La fête est donc permise si les dirigeants consentent à ce qu'un groupe la fasse. La liberté absolue de faire la fête doit être reconsidérée en un droit, celui de faire la fête, si elle est autorisée. On note aussi l'existence d'une autorisation de faire la fête qui n'émane pas des dirigeants politiques mais plutôt religieux. En effet l'année religieuse est ponctuée de nombreuses fêtes. Parmi