Par définition, la liberté est la possibilité d’agir selon notre propre volonté et de faire ses propres choix sans être entravé par le pouvoir d’autrui. Le concept d’inconscient amené par Freud peut toutefois changer notre définition de la liberté humaine. En effet, il le définit comme étant une substance psychique qui détermine notre comportement à notre insu. Elle est la source de la quasi-totalité de notre activité psychique. Seule une infime partie de celle-ci est consciente. Ce concept nous amène donc à revoir notre définition que l’on se fait de la liberté humaine. Selon la conception freudienne de l’être humain, ce dernier est-il libre? Il est inévitable que la liberté humaine ne soit pas absolue. Selon moi, la seule entité libre chez l’être humain est son inconscient. Premièrement, elle est distincte de notre conscient. De plus, l’être humain refoule inconsciemment ses désirs et pulsions profondes. Finalement, il ne pourrait être complètement libre que sans l’existence du conscient.
Selon Freud, la presque totalité de l’activité psychique est occupée le concept d’inconscient. Il s’agit d’une entité distincte dans laquelle est rangée toutes les pulsions et désirs de l’humain. Il est distinct, car il agit à l’insu de la partie consciente de notre activité psychique. Cette dernière peut être alors considérée comme étant une marionnette contrôlée par cet «autre Moi». Notre comportement est donc conditionné inconsciemment. Comment peut-on être libre si nous n’avons pas de réel pouvoir décisionnel sur nos actions?
De plus, on pourrait même aller jusqu’à dire que l’être humain est contrôlé par les choses ou les êtres autour de lui. En effet, toujours selon Freud, il produit un mécanisme de défense nommé le refoulement. Ce dernier éloigne les pulsions sexuelles ou agressives du «conscient» s’ils ne sont acceptés par le milieu familial ou social. Ce mécanisme «contre nature» est encore une fois produit inconsciemment.