Freud - le malaise dans la culture
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Depuis le début de son existance, l´Homme a cherché à se connaître, à savoir qui il est et quel est son but dans le monde. La philosophie a ensuite permit aux Hommes, entre autres, de se définir. En tenant compte du langage, de l´art et du travail, les philosophes ont ainsi réussit à différencier l´Homme de l´Animal. Grâce à ses notions, on pourrait affirmer que l´homme est un Être de culture. Cependant, est ce la nature originelle de l´Homme? Est ce que la culture prends le dessus sur la nature de l´homme? Dans « Le Malaise dans la culture » de Freud, le philosophe étudie le comportement humain pulsionnel envers les autres et les méthodes que l´Homme utilise pour vivre dans une société de culture. On peut donc se questionner si la culture prend le dessus sur la nature pulsionnelle, comportement primitif de l´Homme. Nous envisagerons premièrement l´Homme en tant qu´Être à aptitudes pulsionnelles ainsi que la culture, facteur potentiellement limitant. Finalement nous étudierons si la culture prends le dessus sur la nature de l´homme.
Dans une première partie, Freud contredit l´image que l´homme a de lui même. Il explique que celui-ci « n´est pas un être doux », son objectif premier n´étant pas de vivre dans l´amour. L´homme peut en effet humilier, utiliser le rapport de force ou s´accaparer des biens de son prochain. Selon le philosophe, la réalité est souvent refoulée: l´homme est d´abord un Être agressif car il considère autrui comme « un aide et un objet sexuel possibles (…), une tentation ». Il est susceptible d´utiliser ou d´attaquer son semblable pour satisfaire ses besoins et non pas parce qu´il se sent menacé. Il est capable de se forcer sexuellement, ou de tuer son prochain. Il peut aussi torturer physiquement ou moralement avec ou sans but précis. L´homme est ainsi fondamentalement un être vivant avec des pulsions tout à fait primitives qu´il cherche à rassasier de plusieurs façons tout en perturbant ses liens de rapports. Comme l´a dit le