Freud
Alors qu’il pratique la médecine nerveuse traditionnelle dans son cabinet, Freud décide, faute de résultats convaincants, de tenter la méthode de l’hypnose. C’est sur le désormais célèbre cas d’Anna O que Freud concrétise ses recherches et obtient des résultats concluants, publiés dans les Etudes sur l’hystérie en 1895.
La découverte fondamentale est le lien entre les symptômes de la malade et ses souvenirs refoulés dont elle n’a pas conscience. En faisant revivre à la patiente ses souvenirs sous hypnose, les symptômes de la maladie s’atténuent. C’est que Freud appelle la catharsis, c’est-à-dire la purification. Toutefois, le médecin doit alors faire face à l’hostilité du corps médical.
La naissance de la psychanalyse
A partir du cas d’Anna O, Freud va alors s’engager dans une nouvelle voie et mettre au point la psychanalyse. Sa méthode prend un nouveau tournant lorsqu’il abandonne l’hypnose pour la libre association, acceptant la demande d’une patiente connue sous le nom d’Elisabeth von R. Désormais, les patients s’expriment consciemment mais en ne pratiquant pas la censure habituelle dans le langage social et en se laissant guider par ce qui leur vient à l’esprit.
Freud, affecté par la mort de son père en 1896, décide de pratiquer une auto-analyse et se consacre parallèlement à l’interprétation de ses rêves. Mais ses recherches sur la sexualité infantile l’éloignent de son ami Joseph Breuer. Le concept de transfert, c’est-à-dire de report de sentiments infantiles refoulés sur son entourage, sa théorie sur le complexe d’Œdipe ainsi que les phases de la sexualité chez l’enfant sont théorisés dans cette période faste.
Avec les publications successives De l’interprétation des rêves et de Trois théories sur la sexualité, Freud met ainsi au point une véritable théorie qui lui vaut beaucoup de critiques parmi les médecins mais qui aboutit aussi à une véritable école où l’on retrouve notamment Alfred Adler et Carl