Freud
Dan un premier temps, Freud affirme que l'idée de bonheur au sens large a deux significations : éviter les désagréments et chercher les réjouissances. Ensuite, il dit que celles-ci ne pouvant être éprouvées que par contraste les déplaisirs sont nécessaires et le bonheur échappe. Puis dans une troisième partie il nous explique que nous vivons donc pus facilement dans la souffrance issue de la mortalité corporelle , de la résistance du réel extérieur et de nos rapports à autrui.
On aurait pu penser que nous pouvons être assez heureux si nous restons modérés dans la recherche des réjouissances et si nous savons rester sereins. Au fond, le bonheur n'est pas un but fondamental de l'existence.
On aurait pu penser également que l'impossibilité du bonheur est tellement évidente que nous cesserions de le rechercher.
De toute façon depuis que l'homme existe il n'a jamais réussi à trouver le bonheur . C'est un but en contradiction même avec la justice, un but égoïste et non équitable, de partage.
Tout d'abord, Freud affirme (ligne 1 à 4) que le bonheur a deux significations: éviter les désagréments et chercher les réjouissances.
Les hommes tendent aux bonheur, " les hommes veulent être heureux et le rester ". Pour lui cette ambition comporte deux faces : un but négatif et autre positif. " Cette aspiration a deux faces, dit-il , [...] d'un côté éviter douleur et privation de joie, de l'autre rechercher de fortes réjouissances. " La face négative consiste en une démarche humaine permanente à fuir les douleurs et à s’écarter de tout ce qui empêche la joie chez l’homme. L'autre face est la quête permanente des humains de leurs jouissances et leurs plaisirs. Le bonheur a lieu à l'instant où disparaît le manque , c'est à dire au moment où il ressent la