"Frédéric, béant... " de flaubert
A travers ce texte nous analyserons en quoi Frédéric est-il un antihéros.
Pour cela nous commencerons par voire comment l’événement historique est-il présenté, puis qu’elle est le rôle de Frédéric et enfin comment la mort de Dussardier, l’ami de Frédéric a-t-elle été théâtralisé.
Dans un premier temps, on peut parler de registre réaliste puisque nous avons là des notations de détails favorisant l’effet du réel comme :
Des précisions historiques : « le rêve républicain de 1848 », « le coup d’Etat de Louis-Napoléon Bonaparte », « le 2 décembre 1851 ».
Des précisons spatio-temporel : « Paris », « Nogent-sur-Seine », « faubourg Saint Martin », « Il était cinq heures, une pluie fine tombait », « Au coin de la rue de la Provence », « les boulevards », « le trottoir du côté de l’Opéra », « Les maisons d’en face », « sur les marches de Tortoni ».
Des précisons sociales : « Des bourgeois »
Il y a ici, trois personnages : Frédéric, Dussardier et Sénécal.
L’auteur utilise l’imparfait pour nous décrire la triste ville de Paris (« étaient », « tombait », « occupaient », « galopaient », « tordaient »… etc. Et le passé simple pour la narration : « retourna », « revint », « assura »...etc. Triste ville puisque dans le texte on a l’impression que c’est une ville vide « Les maisons d’en face étaient closes. Personne aux fenêtres », «La foule les regardait, muette, terrifiée ». Et où la terreur règne, il n’y a pas de couleurs, on a l’impression d’avoir un paysage toute en noir et blanc. Ce texte est composé en six paragraphes. Dans un second temps, l’auteur utilise le point de vue externe, c’est-à-dire que le narrateur reste neutre, ne renseigne pas le lecteur