Fusion
La fusion par confinement inertiel est une voie de recherche explorée pour obtenir la fusion des éléments légers, parallèlement à la fusion par confinement magnétique. Alors que, dans cette dernière, le confinement maintient le plasma à une très faible densité (10-5 fois la densité de l’air) pendant des temps de l’ordre de la seconde, la méthode “inertielle” consiste à réaliser des densités beaucoup plus fortes
(106 fois la densité de l’air) maintenues pendant des temps déterminés par l’inertie du système (typiquement quelques dizaines de picosecondes). Les lasers permettent une très grande concentration de l’énergie dans les temps nécessaires à la fusion par confinement inertiel. Ainsi, le laser Mégajoule (LMJ), construit par le CEA pour les applications de Défense, doit permettre de réaliser l’allumage et la combustion par confinement inertiel au début de la prochaine décennie. Les conditions de température et de pression qu’il permettra d’atteindre rendront aussi possible l’étude des phénomènes thermonucléaires dans les plasmas de type stellaire.
La fusion par confinement inertiel
Les principes de base : compression et brièveté
Le processus de la fusion par confinement inertiel peut être comparé à celui d’un moteur Diesel : la compression du mélange – amené à une densité 1 000 fois supérieure à celle de l’état liquide – conduit à l’allumage et à l’explosion, dans des temps inférieurs à la centaine de picosecondes. que soit technique employée,
Q uellerépulsion lafusion nucléaire reste la problé-: matique de la la même vaincre la des noyaux de deux éléments légers
nucléaire la moins difficile à réaliser est celle qui peut intervenir entre le deutérium (D) et le tritium (T), deux isotopes de l’hydrogène. Elle donne naissance à un noyau d’hélium 4 (particule alpha) doué d’une énergie de 3,52 MeV et à un neutron de 14,06 MeV.
afin qu’ils mettent en commun leurs nucléons pour constituer un élément plus