Féminisme et altermondialisme
« Le féminisme et l’altermondialisation » Diane Lamoureux
Recherches féministes, vol. 17, n° 2, 2004, p. 171-194.
Pour citer la version numérique de cet article, utiliser l'adresse suivante : http://id.erudit.org/iderudit/012403ar Note : les règles d'écriture des références bibliographiques peuvent varier selon les différents domaines du savoir.
Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d'utilisation que vous pouvez consulter à l'URI http://www.erudit.org/documentation/eruditPolitiqueUtilisation.pdf
Érudit est un consortium interuniversitaire sans but lucratif composé de l'Université de Montréal, l'Université Laval et l'Université du Québec à
Montréal. Il a pour mission la promotion et la valorisation de la recherche. Érudit offre des services d'édition numérique de documents scientifiques depuis 1998. Pour communiquer avec les responsables d'Érudit : erudit@umontreal.ca
Document téléchargé le 3 septembre 2010 03:28
Article
Le féminisme et l’altermondialisation
DIANE LAMOUREUX e mouvement altermondialiste, peu importe ses variantes, se targue de vouloir faire de la politique autrement. On peut le comprendre au moins de quatre façons : premièrement, comme une revalorisation du politique à une époque qui glorifie le marché comme lieu premier (sinon exclusif) de la régulation sociale ; deuxièmement, comme une volonté de montrer qu’il existe des solutions de rechange aux discours et aux politiques (néo)libérales, d’où l’idée qu’« un autre monde est possible » ; troisièmement, comme une solution de remplacement à la gauche traditionnelle incarnée par le mouvement ouvrier, telle qu’elle s’est développée du milieu du XIXe siècle à la chute du mur de Berlin ; quatrièmement, comme une tentative de concevoir d’autres scènes du politique que l’État-nation et les parlements. Sur ces quatre plans, il est facile de trouver dans les faits