Game boy
Cette console reprend le principe de la machine Microvision de 1979, conçue par Jay Smith, une machine portable avec un écran de pixels (contrairement aux Game and Watch de Gunpei Yokoi, qui utilisaient des dessins prédéfinis), et des cartouches pour les différents jeux (pas de cartouches pour les Game and Watch).
La Game Boy sort en France en septembre 1990 dans un bundle comprenant la console, un câble Link pour jouer à deux, des écouteurs stéréo, 4 piles R6 pour pouvoir y jouer directement, et le jeu Tetris, le tout pour 590 francs. Les jeux vendus séparément au lancement sont vendus 195 francs chaque. Il se vendra 1,4 million de Game Boy la première année en France, un record à l'époque[3]!
L'incroyable succès de cette console tient en deux jeux pourtant sortis avec presque dix ans d'écart. Le premier est le légendaire Tetris, créé par le soviétique Alexey Pajitnov. Vendu avec la console, ce jeu eut de nouveau un immense succès après être devenu célèbre une dizaine d'année auparavant sur micro ordinateurs, PC et borne d'arcade. Il s'est vendu à plus de 30 millions d'exemplaires[4]. Le second est Pokémon de Satoshi Tajiri, qui en 1996 connait un succès tellement phénoménal qu'il relance les ventes de Game Boy avec ses 31,37 millions de jeux vendus, propulsant du même coup la petite portable de Nintendo à la troisième place des consoles les plus vendues de l'histoire, avec ses 118 millions d'exemplaires vendus, derrière la Nintendo DS et la PlayStation 2 de Sony[5].
Malgré une qualité graphique très moyenne, le Game Boy a su s'imposer grâce à de nombreux atouts :
* petite taille (elle tient dans une poche) ; * prix réduit ; * grande autonomie ; * un catalogue de jeux aussi riche que varié.
Depuis sa sortie en