Gargantua le comique et la satire
Introduction :
« Parce que rire est le propre de l’homme. »
→Rb cherche à rire et à faire rire, et lie ainsi étroitement le comique et la satire.
→Rire grâce à quoi ? Rire de quoi, ds Gg ? En quoi le comique et la satire fondent-ils le Gg ?
*à quoi tient le comique du texte ?
*à quoi tient sa dimension satirique ?
I- A quoi tient le comique du texte ?
A-Scatologie et grotesque (goût du bizarre, du bouffon et de la caricature)
*accouchement de Gargamelle ch 6
*épisode du torche-cul ch 13
*folle évocation de la braguette de Gg par le narrateur p99 ch 8
B-Héroï-comique et burlesque
→l’héroï-comique prête à un univers trivial des caractères nobles :
*fr Jean, moine gaillard qui se prend pour un chevalier
*Pic, roi dérisoire au vue notamment de ce qu’il devient après sa défaite, qui se prend pour un conquérant
═►parodie du roman de chevalerie
→le burlesque prête à des ps héroïques des sentiments et un lg vulgaires :
*Janotus, théologien de la Sorbonne, éminente institution (!), ne rêve que de bien manger et s’exprime ds un discours creux et ridicule.
*les pèlerins, dont le statut est très respecté par l’Eglise, sont présentés co des êtres essentiellement superstitieux et ils sont noyés ds l’urine.
*Gg, roi humaniste et magnanime, achève ses ennemis en urinant ! (ch 16, 17, 36, 38)
C- Exagération, accumulation, jeux de mots
→l’hyperbole, la comparaison hyperbolique : ex avec le titre du ch 13 :
« Comment GG reconnut à l’invention du torche-cul la merveilleuse intelligence de Gg. » et ds le même chp, comparaison faite par GG entre son fils et Alexandre le grand.
→l’exagération des nombres, qui donne à voir le gigantisme, passe pour du réalisme par la précision des nombres et nous éloigne en fait de toute réalité (//dimension utopique du Gg). Ex : chp8, p103 : « Pour porter au cou, il eut une chaîne d’or, pesant vingt-cinq mille soixante-trois