En premier lieu, dans les poèmes «Cage d’oiseau» d’Hector Saint-Denys Garneau et «Ô tourments» d’Alain Grandbois, le thème de la fatalité est abordé de manière analogique, car Garneau et Granbois acceptent tout deux leur destinée qui est la mort. Effectivement, dans le poème «Cage d’oiseau », l’artiste n’aspire plus à rien, sans espoir ce dernier embrasse le germe de son destin, soit la mort. Dans cette oeuvre l’âme de l’auteur est symbolisée par l’oiseau tandis que son corps, lui, représente la prison de cette essence, comme nous l’indique la métaphore «L’oiseau dans ma cage d’os». Par conséquent, Hector Saint-Denys Garneau caractérise la mort comme étant l’unique dénouement à l’émancipation de son esprit:). Pour ainsi dire, l’auteur nous dicte donc que son âme ne pourra avoir de rédemption qu’à l’instant où il trépassera. Dès lors, l’écrivain est conscient de son inéluctable destin. Suivant le même ordre d’idées, dans le poème «Ô tourments», Alain Grandbois se soumet au fait que la mort est la grande fatalité de l’humanité. L’auteur évoque le «sommeil éternel» comme étant inexorable: Grandbois compare le «nous» dépeignant les êtres humains aux tombes, qui eux illustrent la mort. Qui plus est, cette comparaison est d’autant plus saillante par l’emploi du verbe «être» au futur simple qui vient souligner la certitude de l’auteur envers l’avènement de cette désolation, de cette calamité qu’est la mort. En somme, les deux auteurs on acquit, tous deux, une certaine lucidité, une acceptation à l’endroit de leur fatalité.
D’un autre côté, les deux hommes de lettres n’abordent pas le thème de la fatalité du même point de vue, car ils la représentent de manière distincte. Grandbois, trace sa fatalité en utilisant l’être humain lui-mêmeCette allusion à la mort prochaine, où le «nous» figure l’humain et «l’ombre» équivaut à la mort, témoigne de la corrélation abrupte entre l’homme et son trépas imminent. À l’opposé, Garneau, caractérise sa destinée en brossant le