Chapitre 6 :

1) Les instituteurs ont été acteurs de la « modernisation ».
D’abord, ils apprennent à la population à lire et à écrire donc ils peuvent comprendre les propositions des candidats aux élections et choisir le bulletin de vote.
Les élèves ont accès à des manuels d’instruction civique qui leur apprennent ce qu’est un bon citoyen.
C’est une sorte de mode d’emploi du parfait citoyen.
Ces manuels ont des vertus morales.
En effet, ils stigmatisent les mauvais citoyens et valorisent les bons.
Les instituteurs peuvent mettre en scène des situations de vote en classe.

Pourtant, cette volonté d’apprentissage a suscité des craintes, principalement du clergé.
Pour les écoles catholiques, ces manuels servent à maintenir l’ordre et non pas à permettre aux élèves de se forger une conscience.
De plus, les instituteurs, en s’engageant pour la République, s’émancipent du clergé.

2) Il n’y a pas d’augmentation du nombre de votant car l’essor de l’urbanisation, suite à l’exode rural, n’a pas favorisé le vote.
En effet, selon Garrigou, l’urbanisation est un rempart contre le vote.

3) La « politisation » a surtout profité à la gauche car les nouveaux électeurs sont principalement des ouvriers par conséquent, ils votent pour la gauche.
La connaissance du système électoral permet aux catégories populaires de se joindre au vote et de favoriser les candidats de gauche qui sont leur porte parole.

4) Cette manière de voter, prouve que les français ont « une accoutumance au vote » car ils peuvent se permettre de critiquer un candidat car ils connaissent les règles du jeu électoral.
Ils savent que leur bulletin sera invalidé.
C’est donc une sorte de vote sanction à l’égard des candidats qui ont déçu la population.
Les électeurs montrent qu’ils sont bien présents dans la campagne électorale et qu’ils peuvent de devenir le maitre du jeu électoral.

5) Les candidats peuvent être familiers avec leurs électeurs pour obtenir les voix de ces derniers.
Les