Gaudé
Nous verrons dans un premier temps que Gaudé inscrit son texte dans la tradition épique. Cependant, cette tradition est rapidement dépassée tandis que la guerre sombre dans l’horreur, ainsi que nous le montrerons dans un deuxième temps.
I- Un topos : le combat épique
1) Un scène spectaculaire
Le terme spectacle est employé l. 37
Mise en place d’une hypotypose : Gaudé nous plonge dans une perception physique du combat :
Précision détaillée des blessures donne l’impression d’être présent par ex. 48, 51
Mélange de sensations, synesthésie : la vue bien sûr (22, 28…) mais aussi l’ouïe (10, 39, 43, 57, 58) et le toucher qui donne l’impression d’être dans le corps à corps ( 23, 24, 25, 26, 29…) et le goût du sang : 39, 41, 53
Cette scène est d’autant plus spectaculaire qu’elle est extrêmement dynamique : le lecteur est entraîné dans :
2) Une scène dynamique : l’élan et l’énergie du combat
Vb de mouvements : à relever
Domination du passé simple :par ex 22, 23, 26
Vocabulaire de la charge : « Rien ne pouvait les arrêter » l.3, « la charge » l. 11, 23, 26, 29 « une vague que rien n’arrête » 24, « la mêlée » 25, « de plein fouet » 25, « l’énorme élan » 27, « sous la poussée » 30, « se ruèrent » 36…
3) La célébration de la gloire : l’héroïsme
-le récit épique célèbre la « bravoure » (31) des combattants et leur