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La question était de savoir si les Espagnols pouvaient coloniser le Nouveau Monde et dominer les indigènes, les Amérindiens, par droit de conquête, avec la justification morale pouvant permettre de mettre fin à des modes de vie observés dans les civilisations précolombiennes, notamment la pratique institutionnelle du sacrifice humain, ou si les sociétés amérindiennes étaient légitimes malgré de tels éléments et que seul le bon exemple devait être promu via une colonisation - émigration.
Ce débat eut lieu sous le pontificat du pape Jules III.
Cet événement historique ne doit pas être confondu avec La Controverse de Valladolid, roman écrit, puis mis en scène par Jean-Claude Carrière (et qui fit l'objet d'une pièce de théâtre et d'une adaptation télévisée) qui présente la conférence comme un débat sur l'humanité des Indiens d'Amérique. L'auteur a d'ailleurs précisé, dans une note au lecteur de son roman, que son intention était purement dramatique et non historique : « Je n’ai eu pour intention que de soumettre un récit diffus à une dramaturgie, que de tendre et durcir l’action. La vérité que je cherche dans le récit n’est pas historique, mais dramatique2. »
Les exactions des colons[modifier | modifier le code]
Dès la découverte des populations précolombiennes en 1492, Christophe Colomb écrit d'elles :
« Ils nous apportèrent des ballots de coton, des javelots et bien