Generation x
Génération X est un terme utilisé dans plusieurs pays pour décrire la génération née dans les années 1960 – 1979. Cette génération est intercalée entre celle des baby-boomers et la génération Y. Le terme a d’abord été utilisé en démographie, puis en sociologie et en marketing. Il est aussi beaucoup utilisé dans la culture populaire. La génération X est cette jeunesse, sans identité, issue de la Révolution tranquille, qui a grandi dans la promesse d’un avenir meilleur. Cependant, à l’âge d’entrer sur le marché du travail, elle a été confrontée à la crise de l’emploi des années 1980. On a qualifié cette génération de "sacrifiée" dû au fait qu’elle s’est trouvée coincée à des échelons inférieurs au niveau de l’emploi, avec des salaires plus bas et confrontée, en même temps, à des taux immobiliers gonflés par le passage des baby-boomers précédents.
La Génération X était, à l’origine, connue sous le nom génération Baby Bust, en raison du faible taux de natalité par comparaison à la période du Baby-boom. Ce terme de génération X a été popularisé par l’écrivain canadien Douglas Coupland, qui a publié, en 1991, un livre intitulé : Génération X. Se référant aux noirs analphabètes qui signaient leur nom d’une croix, le X renvoie à une jeunesse sans identité. Les formes nouvelles de précarité générationnelle lui sont spécifiques, en particulier dans les pays du sud de l'Europe.
Ce terme de X est péjoratif. Il a été utilisé pour décrire une génération qui n’a pas su trouver ses repères, contrairement à celle de ses parents qui sortait de la Seconde Guerre mondiale et devait reconstruire le pays.
Au Canada, une partie de cette génération a développé une certaine amertume, parfois exprimée sous forme d'agressivité envers les valeurs de la génération précédente par des stations radiophoniques (telles R@dio X). Cette génération a tenté de se construire une identité politique, notamment au travers de la dénonciation des clauses orphelines dont elle fut