gengis khan
Un récit plus ou moins fiable affirme que Gengis Khan avait envoyé des émissaires au gouverneur d'une province orientale du Khwarezm, qui les aurait fait exécuter. Gengis aurait pris ce prétexte pour envoyer une force de 100 000 à 200 000 hommes. Des travaux historiques récents mettent en doute la réalité de l'exécution des émissaires de Gengis Khan :
« En effet, la structure de l'empire Khwarezm Chahian était basée sur le commerce. Même, Mohammad Kharazm Chah encourageait vivement le commerce et le troc, et invitait souvent à son palais les grands commerçants aussi bien nationaux qu'étrangers. Deux à trois fois par semaine, il organisait en leur honneur des fêtes royales. Donc, il est improbable qu'un tel acte soit commis. Ce n'est qu'une légende et peu crédible au point de vue historique »
— Hossein Oreizi, L'invasion de l'Iran par Gengis Khan et la conquête de Bagdad : Deux événements inséparables, Ispahan, EFE, 1972, p. 76.
En 1221, il occupe Balkh (Bactres) et arrive jusqu'à l'Indus7 où, près de quinze siècles auparavant, un autre conquérant, Alexandre le Grand, s'était arrêté en provenance de Grèce. Un de ses petit-fils, Mütügen, meurt à Bâmiyân7.
Il y a très peu d'informations vérifiables sur Gengis Khan avant qu'il ne commence ses conquêtes. Les quelques sources sur cette période ne sont pas toujours en accord.
Gengis Khan naît dans une tribu mongole nomade, à proximité du mont Burkhan Khaldun, non loin de l'actuelle capitale de la Mongolie, Oulan-Bator6. À ce moment, les quarante clans mongols sont déchirés par des guerres intestines et divisés face à leurs rivaux, Turcs et Tatars.
Il est issu d'une famille noble, étant en effet le fils (aîné) de Yesügei, chef du clan des Qiyat de la tribu Bordjigin6 (mongol : Боржигин). Yesügei, petit-fils de Khabul Khan, est le vassal de Toghril, chef des