genocide des juifs et des tsiganes
Commentaires
Marzahn, le premier camp d’internement pour les Tsiganes dans le Troisième Reich. Allemagne, date incertaine.
Marzahn, le premier camp d’internement pour les Tsiganes dans le Troisième Reich. Allemagne, date incertaine.
— Landesarchiv Berlin
PHOTOGRAPHIES
Photographies
TÉMOIGNAGES
Témoignages
OBJET
Objet
CARTES HISTORIQUES
Cartes historiques
FILMS D’ARCHIVES
Films d’archives
Les Tsiganes furent l’un des groupes persécutés pour des raisons raciales par le régime nazi et ses alliés dans toute l'Europe.
Les Nazis considéraient les Tsiganes comme "racialement inférieurs" et s’appuyaient sur les préjugés sociaux de nombreux Allemands non nazis à leur encontre. En de nombreux points, le sort des Tsiganes s’apparentait à celui des Juifs. Sous le régime nazi, les Tsiganes subirent des internements arbitraires, furent soumis au travail forcé et assassinés en masse. Les autorités allemandes exterminèrent des dizaines de milliers de Tsiganes dans les territoires occupés par les Allemands en Union soviétique et en Serbie. Des milliers d’autres furent tués dans les camps de mise à mort d'Auschwitz-Birkenau, Chelmno, Belzec, Sobibor et Treblinka. Les SS et la police incarcérèrent également des Tsiganes dans les camps de concentration de Bergen-Belsen, de Sachsenhausen, de Buchenwald, de Dachau, de Mauthausen et de Ravensbrück. Aussi bien dans le Reich grand-allemand que dans le Gouvernement général (qui correspondait à la partie de Pologne occupée par les Allemands qui n’était pas directement rattachée au Reich allemand), les autorités civiles allemandes administrèrent plusieurs camps de travail forcé dans lesquels ils incarcérèrent des Tsiganes.
Le 21 septembre 1939, Reinhard Heydrich, chef de l'Office central de Sécurité du Reich, rencontra les responsables de la Police de Sûreté (Sipo) et du Service de la sûreté (SD) à Berlin. La victoire allemande dans l’invasion de la Pologne étant acquise, il