George sand
On remarque le champ lexical de la solitude dans le poème. « Solitude » doublement mis en valeur au premier vers (construction redondante, le pronom « y » double « solitude » ; position à la rime) ; « déserte » ; « fuit » (ces deux termes sont mis en évidence à l'hémistiche). Le poète réduit à la solitude ne peut que se parler à lui-même. Le pronom de la deuxième personne (« t' », « Tu », « Toi »), nécessaire au dialogue, désigne son propre coeur (« Pauvre coeur insensé », « ô mon coeur »). La pointe du poème souligne l'impossibilité d'une rencontre avec l'autre, quel qu'il soit (emploi du pronom indéfini « on », futur de certitude, négation comme dernier mot du poème).
2/La souffrance
Dès le premier quatrain, le verbe « souffrir » est mis en valeur par : l'hyperbole (« si bien souffrir »), l'antithèse (« si mal aimer » vs « si bien souffrir ») et une allitération en [s] dans le vers 3. Ce verbe est prolongé par un champ lexical de la souffrance dans l'ensemble du poème
(« Pauvre », « guérir », accompagné d'une négation, « triste »). La construction atypique du schéma des rimes dans le sonnet (abba, baab) attire l'attention sur les mots placés à la rime (« solitude » et « rude » ou «...
Le poème est consacré à la fin d’un amour. On peut tout d’abord observer que Musser fait