Georges perec
De 1961 à 1978, il occupe un poste de documentaliste en neurophysiologie au CNRS, puis commence à écrire. Georges Perec est passionné par les questions de technique littéraire. Le succès arrive très vite à son premier ouvrage, Les Choses. Il obtient le prix Renaudot en 1965.Adepte de la contrainte, mais également homme rationnel, il écrit en 1969, La Disparition, un livre sans la voyelle « e », puis en 1972, Les Revenentes, où la seule voyelle est le « e ». Ces recherches, exigeantes d’invention et de rigueur, trouvent un milieu extraordinairement propice dans l’Oulipo*.
En 1970, il entre à l’OULIPO (Ouvroir de Littérature Potentielle). Cinq ans plus tard, il publie W ou le Souvenir d’enfance, mais son œuvre la plus vaste, qui résume toutes ses exploitations littéraires est La Vie mode d’emploi, pour laquelle il reçoit le prix Médicis en 1978. C’est le fruit de huit années de travail. Cet ouvrage est dédié à Raymond Queneau.
En 1976, l’hebdomadaire Le Point lui confie une chronique de mots croisés. Toute sa vie, Georges Perec cherche à réhabiliter l’artifice littéraire ; il joue et construit des univers parfois hallucinants. Le jeu passionne Pérec, collectionneur de mots et de choses. Perec montre que dans la vie moderne tout est signifiant, normalisé et classé. Mais cette vie, consacrée tout entière à l’écriture, s’achève brutalement, le 3 mars 1982 à l’hôpital Charles–Foix à Ivry où il