Gestation pour autrui
I) Qu’est ce que la GPA ?
La gestation pour autrui est une méthode de procréation qui se pratique généralement en cas d’infertilité féminine. La première mention de la GPA remonte à l’Antiquité Romaine, c’est une pratique ancestrale et naturelle.
Elle est définie comme le fait pour une femme de porter un enfant pour le compte d’un couple qui en a assuré le progrès et la conception et à qui il sera remis après sa naissance.
Il existe 2 sortes de GPA :
La GPA “altruiste” : la mère porteuse n’est pas rémunérée, elle est pratiquée au Royaume-Uni et en Grèce.
La GPA “commerciale” : la mère porteuse est rémunérée, elle est pratiquée aux EU, en Roumanie, en Inde, en Russie et en Ukraine.
Cette méthode de procréation se pratique généralement en cas d’infertilité féminine lié à l’absence d’utérus ou à sa déformation, cela peut être nécessaire lorsque la mère biologique est porteuse d’une pathologie tel que le sida ou bien par question d’esthétisme (elles ne veulent pas assumer leur changements corporels).
Mais cette pratique peut également s’effectuer pour un couple homosexuel. Dans cette situation si l’enfant est conçu avec les gamètes de la mère porteuse et de l’un de ces hommes, il s’agit donc d’une Maternité pour Autrui ou MPA.
En revanche, si les gamètes de la femme viennent d’une donneuse il s’agit d’une Gestation Pour Autrui.
Les couples commanditaires bénéficient de la grossesse de substitution, il est souvent appelés “couple d’intention”.
Généralement les femmes qui mènent ces grossesses sont appelées par les médias et le grand public “mère porteuse”, les partisants de cette pratique considèrent cette appellation comme “une atteinte à la dignité de la femme” et préfèrent utiliser l’expression “gestatrice”.
L’apparition des mères porteuses est récente et date d’une dizaine d’années uniquement.
Elle porte l’enfant d’un couple qui a fourni des embryons (l’ovocyte et le sperme), la mère porteuse ne fait en quelque sorte que