Gestion de stock
Jbilou Mohammed
Le secteur secondaire au Maroc
D’après la séquence de développement choisie, le secteur industriel (secondaire) doit être essentiellement au service de l’agriculture. Le Maroc a opté dans ce domaine pour la priorité à la création des PME car l’industrie lourde demande des moyens financiers importants, une expérience dans l’industrialisation et un niveau supérieur de développement technologique. L’industrie peut avoir un rôle moteur grâce au taux de croissance généralement élevé qu’il engendre, elle peut être à l’origine de la constitution et au développement d’un tissu économique intégré.
La place :
Au lendemain de l’indépendance, l’industrie marocaine a souffert d’un processus de désinvestissement lié à la défaillance des capitaux étrangers et au manque d’industries nationaux. Devant cette situation. L’Etat a crée entre 1954 et 1959 des institutions capables de promouvoir et de développer notre industrie, telles que le bureau d’étude et de participation économique (BEPE) et la banque national pour le développement économique (BNDE). On a même assisté à une intervention directe de l’Etat durant les années 60 dans le secteur industriel, en particulier dans la valorisation des phosphates, l’industrie sucrière, l’industrie automobile, l’industrie textile… En 1973, la politique industrielle a subi un changement important avec la transformation du BEPE en office de développement industriel (ODI), avec comme objectif la promotion industrielle et l’accompagnement de l’investissement privé et la promulgation d’un nouveau code des investissements. Entre 1965 et 1979 l’effort annuel d’investissement multiplié par 8. En 1983, un nouveau code d’investissements industriels plus libéral a vu le jour en vu d’encourager les industries d’exportations, de décentraliser le tissus industriel par la promotion de PMI et d’assurer un ouverture de l’économie nationale sur l’extérieur. La loi cadre 18-95 formant charte de