GESTION DES RISQUES DE CREDIT DANS UN CADRE PRUDENTIEL
Au cours des années 80, nous avons assisté à une faillite de nombreuses institutions bancaires à travers le monde (HERSTATT (1974), BARINGS (1995), YAMAICHI SECURITIES (1996)) et l’effondrement du système financier mondial a davantage montré les lacunes dans la procédure de Gestion des risques de crédit. C’est pour cette raison que les gouverneurs des banques centrales des pays du G 10 ont décidé de mettre sur pied les normes pouvant régir la gestion des risques d’où la naissance du comité de Bâle en 1974. Dans notre contexte, le Cameroun, nous avons assisté à la fermeture de nombreux EMF tels que COFINEST (2011), GEPIC (2010), à cause d’une mauvaise gestion des risques octroyés à leurs clients.
A cheval sur les secteurs financiers formel et informel, le secteur de la micro finance reconnaît également l'importance d’une gestion des risques efficace ; étant donné le développement massif des micros finances qui sont de plus en plus nombreuses à se transformer en intermédiaires financiers réglementés. C’est dans cette optique que les Etablissements de Micro Finance (EMF) sont définis d’après l’article 1er du règlement CEMAC/UMAC/COBAC du 13/04/02 relatif à l’exercice du contrôle de l’activité des micro finances comme étant >. Cette définition situe mieux le rôle des EMF dans l’économie : celui de collecter l’épargne et apporter leur soutien financier aux populations non bancarisables. C’est le cas de la Caisse Populaire d’Investissement (CPI) qui est un EMF de 1ère catégorie ayant principalement deux activités qu’elle offre à son aimable clientèle : la collecte de l'épargne et l’octroi du crédit. C’est pour cette raison que nous avons décidé de choisir comme thème GESTION DES RISQUES DE CREDIT AUX PME DANS UN CADRE PRUDENTIEL D’UN ETABLISSEMENT DE MICRO FINANCE : CAS DE LA CPI.
Face aux risques que leur fait courir leur activité d’intermédiation, les établissements de crédit ont développé des méthodes de