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1464 mots 6 pages
Jacques, le narrateur, a au début du récit, cinq ans. Le chapitre 1, intitulé "Ma mère", fait le portrait d’une paysanne aux conceptions archaïques, bornée, sournoise, oppressive et injuste, qui ne cesse de le fouetter : «Ma mère dit qu’il ne faut pas gâter les enfants et elle me fouette tous les matins ; quand elle n’a pas le temps le matin, c’est pour midi et rarement plus tard que quatre heures». Son père, petit instituteur de campagne, est moins arriéré, mais il fait également preuve d'une violence issue d'un sentiment de frustration sociale. Sous prétexte de l’aguerrir, on s’ingénie à lui rendre la vie rude, on le crétinise à longueur de journées, on finit par lui reprocher le pain qu’il mange. Quoi qu’il fasse, le pauvre garçon, qui est triste et seul, ne parvient jamais à gagner l’affection de ses parents. Heureusement, «la Famille» comporte un certain nombre d'oncles et de tantes, qui sont plus sympathiques, des cousines aussi, qu’il regarde énamouré (chapitre 2).
C’est dans cette atmosphère viciée qu’il fait ses études, car, après l'oppression maternelle, il connaît une autre oppression dans un collège où on mange mal, où on est surveillé et puni et où il subit l’absurdité et la cruauté de l’éducation. Les professeurs sont d'affreux pédants. L'un d'eux, un philosophe ridicule, prétend même lui apporter les preuves de l'existence de Dieu (chapitre 3). Bien qu’il soit assez doué, il prend vite en aversion les «humanités». Il est écœuré par le latin et le grec, matières dont il ne perçoit pas la finalité, qui lui paraissent aussi barbares l’une que l’autre, qu’il «avale comme de la boue». Qu’il s’agisse de Thémistocle, de Scipion ou d’Amilcar, il se sent incapable de leur prêter sa voix pour haranguer des soldats qu’il n’a jamais vus. Aussi brûle-t-il du désir de déserter cette maison maudite. Il évoque aussi les rues et les magasins de «la petite ville», ainsi que «la toilette» ridicule dont sa mère l’affuble (chapitres 4 et 5). Heureusement, les

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