Gil blas
Voltaire fut l’un des premiers à l’accuser de plagiat et à signaler comme modèle de Gil Blas un certain roman d’Espinel, Marcos de Obregon, auquel Lesage avait fait, comme à tant d’autres romanciers espagnols, des emprunts de détail qui n’ont jamais diminué le caractère d’originalité d’une grande composition littéraire.
tructure du récit propre au genre : chemin => rencontre => épreuve initiatique => leçon => chemin
http://www.lyc-lurcat-perpignan.ac-montpellier.fr/intra/fra/gtx/romem/lesaetud.htm
III/ La narration rétrospective
Dédoublement traditionnel du je, qui mêle deux visions, celle du jeune homme et celle du narrateur, dès les premières phrases.
Gil blas est un savant dans sa ville, il sait lire, il apprend le grec et le latin au début il va à l'école et à 19 ans
=> le récit picaresque de l’apprentissage est la toile de fond d’une critique sociale grâce au renversement du voleur volé qui donne l’impression, l’illusion d’une morale sauve.
Mais en fait tout est complexe : Le voleur Gil Blas vole un moine qui vole les autres et qui finit par voler son voleur => image d’une société de trompeurs et de dupes.
=> le récit rétrospectif donne vie, gaieté, humour à l’aventure, l’enferme entre deux éclats de rire, permet de présenter les deux personnages, apprenti et homme mûr.
Résumé
Gil Blas est un jeune homme instruit et spirituel, fort en latin, puisque son oncle, chanoine, l'avait aiguillé vers les ordres ; mais tout aussi fort en escrime. Cependant, un point faible : le voici partant à l'aventure sur le dos d'un cheval