Giono
En 1915, pendant la Première Guerre mondiale, il est incorporé à Briançon, puis envoyé au front à Verdun et au Mont Kemmel, en Belgique. Cette expérience de la guerre va le traumatiser. Il reste choqué par l'horreur et les massacres et devient un pacifiste convaincu. Quatre ans plus tard, Giono est démobilisé et rentre à Manosque où il reprend ses fonctions à la banque. Son père meurt en 1920. La même année, il épouse Élise Maurin, une amie d’enfance, dont il aura deux filles.
La lecture des écrivains classiques l'amène à l'écriture. Un passe-temps qui prend de plus en plus d'importance. Il publie en 1924, Accompagnés de la Flûte, un premier recueil de vers. En 1929, après le succès de son premier ouvrage Colline (prix américain Brentano), il décide d'arrêter toute activité professionnelle pour se consacrer exclusivement à son œuvre composée de récits de plus en plus symboliques. Épiques, allégoriques et lyriques, ses romans enthousiasment la jeunesse. En 1931, il reçoit le prix Northcliffe pour son roman Regain. L’année suivante, il est nommé chevalier de la Légion d’honneur.
Les événements du début des années 30 le poussent à s'engager politiquement. Il adhère à l'Association des écrivains et artistes révolutionnaires (mouvance communiste) dirigée par Aragon. Mais par méfiance, il s'en dégage très rapidement. En avril 1935, il publie Que ma joie demeure qui connaît un grand succès.
Profondément