GIROUX Jean Francois Achille - peintre - elements de biographie
Mort au château de d’Overton commune de St Léon (Lot et Garonne) le 26/03/1854 dans sa 38ème année
Ces jeunes années : Mortagne – Alençon - Saumur
Né à Mortagne-au-Perche (Orne) le 13/05/1816, avec les premiers soleils de mai. Il est le fils d’Etienne Jean Giroux, Perruquier et de Marie-Louise Maillard d’une famille de Boulangers. Achille Giroux est envoyé au collège d'Alençon, d'où, peu d'années après, les circonstances le conduisent à Saumur, où il termine son éducation. Saumur possède une école de cavalerie, et l'adolescent ne connait bientôt plus d'autre université que celle-là.
Achille a seize ans, possède une fermeté d'esprit, une rectitude de volonté que tout le monde prend alors pour de l'entêtement; de plus, ses dispositions précoces sont stimulées par M. Aubry, habile professeur, qui cumule l'enseignement du dessin avec la pratique de la lithographie, et qui a trouvé pour l'exercice de cette dernière spécialité, un intelligent collaborateur dans son jeune disciple.
En dehors des leçons de M. Aubry, Achille ne forme que des rêves équestres : les harnais et les uniformes lui tournent la tête, tous les bacheliers, tous les docteurs du monde ne valent pas, dans son opinion, le plus simple écuyer, le moindre maréchal des logis bien campé sur sa selle. Aux versions et aux thèmes de ses professeurs, Achille Giroux substitue, avec une inexprimable aisance, des silhouettes hippiques, et il se comporte de la sorte jusqu'à l'heure où ses parents lui permettent de céder à la vocation qui l'entraîne vers Paris.
Les premiers succès
Drolling, qui a admis Giroux au nombre de ses disciples, aime à suivre et à encourager ses progrès; toutefois l'élève n'a emprunté au maître que la sévérité du dessin et la conscience de la forme. Le fougueux néophyte se souviens toujours de Saumur et de M. Aubry : vainement les modèles posent devant lui, vainement les plus souriantes