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333 mots 2 pages
Étymologiquement, le mot français philosophie dérive du grec ancien φιλοσοφία, composé de φιλεῖν, « aimer » et σοφία, « la sagesse, le savoir », c'est-à-dire littéralement : l’amour de la sagesse ou l’amour du savoir. À noter que le mot φιλοσοφία est effectivement partie du lexique du grecque ancien, on trouve des usages attestés dès l'Antiquité. Il ne s’agit donc pas d’une construction moderne basé sur du grec, forme de néologisme courant en français, comme pour le terme utopie par exemple1.
Les termes φιλόσοφος (philosophos) et φιλοσοφεῖν (philosophein) apparaissent en quelques occurrences chez les penseurs présocratiques2 Héraclite, Antiphon, Gorgias et Pythagore, mais aussi chez d'autres penseurs contemporains de Socrate, comme Thucydide ou Hérodote. D'après un écho d’Héraclide du Pont, Pythagore serait d'ailleurs le premier penseur grec à s’être qualifié lui-même de « philosophe3 ». Toutefois, c'est la pratique qu'en fait Socrate, dans les dialogues de Platon, qui fixera le type de recherche et de questionnement en quoi consiste encore aujourd'hui la philosophie4.
La philosophie est à plusieurs reprises définie par Platon comme étant en opposition avec les désirs humains : philo-hèdonos (amour du plaisir), philo-sómatos (amour du corps), ou philo-nikos (amour de la victoire). Pour lui, elle s'exerce plutôt dans la partie plus qu'humaine des êtres humains, c'est-à-dire dans une pratique purement intellectuelle, et elle est synonyme de φιλομαθια (philomathia) : « amour de la connaissance5 ». Par ailleurs, elle est une tension vers un savoir ou une sagesse que l'on ne possède pas, et en ce sens elle relève d'un désir permanent : ainsi, Socrate, lors de son procès rapporté dans l'Apologie de Socrate, affirme être ami de la sagesse, et non pas sage6. C'est ce qui l'amène à trouver dans sa condamnation à mort une chance ultime de séparation de son corps, qu’il considère proprement humain, et de son âme, qu’il considère proprement intellectuelle, cette âme pouvant

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