Introduction :
Balzac est le chef de file du mouvement réaliste. Il est l’auteur de la Comédie Humaine qui est un incroyable projet qui consiste à dresser le portrait de toute la société de son époque. Il écrivit Gobseck en 1830 mais l’œuvre fut réécrite et publié en 1840. Gobseck est un personnage éponyme, c’est-à-dire que son nom est le titre de l’œuvre, que celle-ci étudie son portrait. Gobseck est un personnage récurent de la Comédie Humaine tout comme le Père Gorio. Comment ce texte concilie-t-il le portrait d’un homme exceptionnel et la présentation d’un type littéraire ? (type littéraire de l’usurier)
I- Un portrait exceptionnel A- Un personnage difficile d’approche
-Il n’y a pas de portrait moral du personnage, pourtant, description physique assez détaillée et description de sa vie quotidienne. Le portrait ne donne pas accès aux sentiments du personnage qui reste mystérieux.
-D’abord point de vue internet puis omniscient. Mise à distance du personnage dont on ne connaît pas toute la vie.
- « Il est impossible d’exprimer autrement le jeu de ses muscles » modélisation car le texte exprime la difficulté qu’il a à décrire Gobseck. Souligne l’étrangeté du personnage, il n’y a pas de mot pour le décrire. B- Un vieillard sans âge
-Champ lexical de la vieillesse : « vieux », « gris cendré », « vieillard ». Associe Gobseck à la vieillesse.
-Métaphore filée de l’horloge. Gobseck semble maitriser le temps.
-« On ne pouvait savoir… » l.15 On a une structure en opposition qui propose deux hypothèse opposé mais ne tranche pas. Le personnage ne semble pas avoir d’âge C- Un être presque surnaturel
-l.22 : comparaison à un cloporte. L.28 : « égorge un canard » 2 comparaisons qui associent Gobseck à la mort.
-Références au bestiaire fantastique -> Attributs du vampire + Comparaison alchimiste. Idée que Gobseck possède un pouvoir occulte, que c’est un être maléfique.
-Paradoxe « rire à vide » : la joie