Écrit par Patrick Süskind en 1986, le parfum est un roman qui a connu beaucoup de succès. Adapté pour le cinéma en 2006 «Le Parfum, histoire d'un meurtrier» le film a reçu plusieurs nominations et récompenses dont celui de la meilleure production en 2007 (European Film Awards). Aujourd’hui ce roman est considéré comme un roman classique. Dans le texte qui suit, je ferai une analyse de l’époque dans laquelle ce déroule l’histoire et j’analyserai le personnage principale, Jean-Baptiste Grenouille, l’anti-héro.
Tout d’abord, il est important de savoir qu’est ce qu’un anti-héro. Un anti-héro, est un personnage de fiction qui ne possède pas les caractéristiques habituelles du héros. En gros, c’est un personnage sans grandes qualités, ayant potentiellement des qualités héroïques mais qui n’en fait pas usage ou les utilise mal ou à mauvais escient et qui malgré sa vie *normale* se retrouve plongée dans une situation extraordinaire.
C’est le cas du personnage principal nommé Jean-Baptiste Grenouille. Ce personnage sans odeur est doté d’un odorat surdéveloppé. Habituellement, un héro suscite l’admiration chez les lecteurs mais grenouille, était un homme tout à fait naturel : «Il était un peu court sur pattes, il se tenait de façon un peu gauche, le visage était un peu inexpressif, bref il ressemblait à des milliers d’autres gens». Il n'a aucune odeur qui lui est propre, ce qui effraie les gens qui le rencontrent durant le roman. De cette façon, il peu passer totalement inaperçu auprès des gens. Par la suite, cette absence d'odeur, dont il ne se rend compte lui-même que très tard, sera compensée par la création de parfums créés à partir d'odeurs humaines plus qu'attrayantes, qui lui permettra d'être remarqué par les autres. Grenouille aurait pu faire de sa qualité exceptionnel de l’odorat des accomplissements grandioses mais il l’a mal exploité.
Étant un homme pauvre (à cette époque, les gens défavorisés n’étaient pas promu à un destin promettant) il a quand même vécu