Comme il tourne, il tourne le soleil, comme il peint le ciel d'un coup d'aile. Ils n'en savent rien, quelle vie de chien. Mes yeux sont un bien sombre dessin, quand j'suis bien loin des tiens. Qu'arrivera-t-il après-demain, que me diront tes mains demain ? Qu'est ce qui te porte, qu'est ce qui m'emporte ? La Loi est morte,

Plonge. Noie tes songes. Soyons d'accord d'être en désaccord. Allonge-toi, allons chez moi. A faute d'être forts, n'ayons pas tort. A faute de nous sentir entiers, sentons nous dispersés, emmêlons nous, parlons, parlons encore. Raconte moi une histoire, une histoire que je ne puisse croire. Sans queue ni tête, sans même être prête. Dis moi que tu m'aimes, d'une voix cassée, j'y vois pas d'problème, je n'fais que passer. Trompe toi, trompe moi. Notre fusion prête à confusion. Mon infusion, mon thé citron. J'veux pas oublier ce que je sais, mais me souvenir de ce que j'ai oublié. L'esquisse de la beauté m'a éraflé, Qui pour dire blanc quand tout le monde dit noir. Qui pour convaincre quand tout le monde ne veut que croire. Dans mes cheveux frisés étale tes peines, j'veux pas que tu claques la porte de haine. Mets tes mains autour de moi, moi autour de tes reins j'dépose les miennes. Ne nous privons de rien, rien de nous priveras de nos vie. Toutes les étoiles des cieux dans nos yeux se contiennent, on flambe, maître de nos jambes. On cours, dès le premier tour. Tour de disque, goût de risque. Blessons les, excusons-nous, trichons à nos jeux, trompons leurs yeux. Levons nous quand il dorment, violons leurs normes. A toi, que leurs yeux déforment.

Surtout depuis que je les regarde avec elle... Elle, celle qui m'a déshabillé tout en habillant ma vie. Mon quotidien n'est pas que violence, shit, baston; comme vous persistez à le dire, monsieur le présentateur du J-T. Mon quotidien c'est aussi et surtout le thé servi tôt le matin, deux croissants, un bon film histoire de me sentir plus proche de ses plages californiennes que je ne verrais jamais.