Greece
Dans tous ces passages on a pensé surtout à la femme du paysan et aux proches parentes. Ces femmes-là s'occu- paient donc fort peu du métier, si du moins nos sour- ces sont dignes de foi. Quelle différence avec les temps modernes! D'après une statistique des travaux de femmes en Allemagne (1895—1907) il paraît qu'aujourd'hui non seulement le nombre de femmes occupées au «Landwirt- schaft » a augmenté de beaucoup, mais encore qu'il faut attribuer cet accroissement principalement à la partici- pation au travail par des parentes des maîtres.4
Or, tandis que probablement femmes et filles de paysans ne s'occupaient guère du métier, nous trouvons quelque- fois des exemples d'autres femmes qui secondaient les paysans dans leurs travaux. On les désigne par le mot
1. VIF § 22 et § 30. Cf. Stobée 85, 21. 2. Septem vs. 200. Cf. J. J. B. Mulder, Quaestiones nonnullae ad Atheniensium matrimonium vitamque conjugalem pertinentes.
Utrecht 1920. pp. 78 et 87. 3. Hésiode Theog. 598 sq. 4. Handwörterbuch der Staatswissenschaften VW. p. 682 (Weib- liche Arbeit und Frauenfrage).
— 16 — έρΦος1 qui peut signifier aussi bien «lainière» qu'«ouvrière salariée».2 C'est surtout pendant la moisson que la Ιριδος semble avoir secondé le paysan dans son métier. C'est ainsi que dans un passage connu, Hésiode» dit que comme gardienne de la récolte Π faut chercher une ègt&og qui n'ait pas d'enfants: ϋήτα τ' αοικον ποιεΐσθαι και δχεκνον Τίρι&ον οίζησααι κέλομαι ' χαλεπή 6'νπόπορτις ίρώος.
Ensuite dans deux passages il est fait mention de καλαμψρίδες,*et Polluxδ nommé parmi les mots em- pruntés à l'agriculture aussi le mot ϋερίατρια qui signifie évidemment «aide pour la moisson ».
Puis il y avait à la fin de la moisson des femmes qui par pauvreté glanaient