Grita tu tambien
C’était le jeudi 3 janvier 1831, le jour de livraison chez Roland, vendeur de sucreries depuis maintenant 17 ans. Il avait pour habitude de se faire livrer sa marchandise par Benoit, ils s’entendaient plutôt bien et se s’étaient même liés d’amitié. Marta, la femme de Roland était venue l’aider à ranger car son mari n’était pas très ordonné.
Une fois le rangement fini, Marta rentra préparer le repas du midi. Trois heures plus tard, Roland rentra chez lui retrouver sa femme, puis retourna travailler une fois le repas terminé. Il avait souvent plus de clients l’après midi que le matin, car c’était vers 16h que les écoles primaires finissaient les cours et venaient pour acheter leurs sucreries. Il ferma son magasin aux alentours de 19h, et c’est ainsi que se passa une journée type depuis qu’il tenait cette boutique.
CHAPITRE 2
Le lendemain, plusieurs incidents se déroulèrent. De jeunes enfants avaient des hallucinations, certaines personnes âgées se prenaient pour des objets ou encore pour des animaux. Les jours passèrent et tout le quartier de la Cannebière devenait fou. A la sortie du journal « La Gazette du midi », cet évènement fut raconté et cela choqua tout le monde. Deux jeunes journalistes, Vincent et Johanna, vinrent interviewer certains habitants. Personne ne trouvait d’explications et toute cette histoire était devenue la plus mystérieuse de Marseille.
CHAPITRE 3
Plus tard, la police retrouva un homme mort ayant sauté de son balcon, sans raison. Ce n’était pas un suicide et encore moins un meurtre. Celui-ci était un abonné de la sucrerie de Roland, un de ses plus vieux clients et la veille de sa mort, il était allé acheter quelques bonbons. La police alla rendre visite à Roland qui était maintenant soupçonné coupable de tout ce massacre. Arrivée à la boutique, la police inspecta le magasin et Roland ne comprit rien. Il fut arrêté sous les yeux de sa femme qui hurlait pour qu’on le laisse et qu’on ne l’emmène pas.
CHAPITRE 4