Grossesse en milieu scolaire
En écrivant ce livre, mon intention était d’aller au-delà des rudiments cinématographiques que l’on peut trouver dans la plupart des livres, tels que le panoramique horizontal, le panoramique vertical ou le travelling. Cependant il n’est sans doute pas inutile, avant de passer au « niveau » supérieur, de revenir sur ces notions de base.
Une des meilleures façons d’apprendre les techniques cinématographiques est encore de regarder le plus de films possible, mais la plupart des gens n’ont malheureusement pas ce loisir. C’est pourquoi j’ai effectué ici une compilation des procédés les plus fréquemment utilisés.
Pour chaque technique, je propose des définitions et des exemples permettant de se représenter concrètement l’effet qu’elle produit. Cette visualisation vous permettra de renouveler votre regard sur le monde, de percevoir ce dernier dans un contexte cinématographique. Ce regard est celui des artistes, qui s’inspirent des lignes et des couleurs existant dans la nature pour construire des représentations abstraites de la réalité.
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Les techniques cinématographiques de base
Énergie cinétique
Qu’est-ce que c’est ?
Les techniques cinématographiques de base
Selon les lois de la physique, l’énergie cinétique est l’énergie d’un corps en mouvement. Dans le domaine du cinéma, l’énergie cinétique s’applique au mouvement de la caméra. Celle-ci peut être déplacée de multiples façons, et chaque mouvement exprimer une intention particulière. Parmi les appareils les plus fréquemment utilisés pour faire des mouvements de caméra, il y a le chariot de travelling, le Steadicam, la caméra portée, la grue, la Louma.
Dans quels films ?
Peckinpah utilise la caméra portée dans Les Chiens de paille Dans Rosemary’s Baby, l’héroïne est filmée en caméra portée alors qu’elle lutte pour s’échapper Breaking the Waves est sans cesse en mouvement Dans Le Bon, la Brute et le Truand, la caméra se met à tourner rapidement au moment où un personnage