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Lutter face aux violences urbaines s'avère difficile, les difficulté d'intervention face à la violence urbaine, elle même, le témoigne. Dans la mesure où l'État se définit dans le sens weberien ( relatif à l'œuvre et aux conceptions philosophique du sociologue allemand Max Weber ) comme une entreprise de monopolisation de la violence physique légitime, l'irruption de « violences urbaines » est particulièrement grave du point de vue politique puisqu'elle remet en question la capacité de l'instance étatique à défendre les citoyens, laquelle est la base du pacte social, sa promesse. Ainsi, selon Sebastien Roché, l'augmentation de la violence que l'on connaît depuis l'après-guerre n'est pas imputable à une catégorie particulière d'individus, mais à la généralisation des comportements agressifs dans les différentes couches de la population : Des observations ont par exemple relevé que de bons élèves pratiquent aussi le racket à l'extérieur de l'école.
L'état devrait donc apporter une réponse nette au problème de la violence des villes s'il veut rester crédible. La solution oscille tantôt entre répression et prévention, avec en France, un accent fort sur la seconde. Elle nécessite en tout cas l'intervention d'une justice forte, or, la violence est une notion très peu utilisée par les juristes car assez mal définie aux articles du code pénal.
En général, actuellement, la lutte contre les « violences urbaines » prend plusieurs formes :
○ Le renforcement de la présence policière dans les zones sensibles par une redistribution des forces vers celles-ci, qui sont elles-mêmes redéfinies, deux mouvements qui peuvent d'ailleurs accentuer involontairement la déstructuration des espaces visés ou le sentiment de déstructuration. Le meilleur équipement des policiers qui les accompagne pourrait quant à lui faire craindre aux jeunes un renforcement du contrôle pesant déjà sur eux. A noter