grèce antique
“Le mâle est supérieur par nature et la femelle inférieure… l'un gouverne et l'autre est gouvernée.” -ARISTOTE
Par rapport aux femmes des autres civilisations anciennes, les Grecques n'ont en général ni un statut ni un rang élevés, et elles jouissent de peu de privilèges. Même un homme aussi éclairé que Périclès laisse entendre dans un discours important que plus les femmes sont invisibles, mieux c'est pour tout le monde. Sparte, qui, historiquement, a toujours été considérée comme inférieure à Athènes sur le plan culturel, à presque tous les niveaux, semble avoir fait mieux. Et le statut des Spartiates n'était pas exceptionnel.
Quand ils se rencontrent, les intellectuels soutiennent que peut-être les hommes et les femmes constituent deux espèces différentes. Les hommes ont plus de choses en commun avec les dieux, tandis que les femmes s'apparentent bien plus aux animaux. (Il s'agit peut-être d'une première version, bien imparfaite d'ailleurs, de Les hommes viennent de Mars, les femmes viennent de Vénus.) Bien des personnes essaient de faire en sorte que les femmes restent à leur place — au foyer et hors de vue. Cependant, certaines femmes échappent à ce destin. Aucune Grecque ne vole aussi haut que les Égyptiennes, dont plusieurs occupent le poste le plus important du pays — celui de pharaon — mais certaines laissent quand même un legs public. En voici trois exemples.
Bien qu'elle n'ait jamais existée, Pénélope, la femme d'Ulysse, laisse quand même un legs qui sera transmis pendant des siècles aux nouvelles générations de Grecs par des poètes conteurs itinérants. Les vertus, les valeurs et les rôles attribués à Pénélope deviennent, en effet, la norme que doivent respecter les femmes dans une telle situation. L'histoire est bien connue.
Ulysse, le roi d'Ithaque et l'homme qui propose l'idée du cheval de Troie, essaie de rentrer après la longue guerre contre Troie. Mais comme il