Guerre irak
En 2002, le 4 septembre, le président des Etats-Unis, Georges W. Bush dénonce le gouvernement de Bagdad comme étant « hors-la-loi ». Pour affirmer que ce régime est dangereux pour l’équilibre mondial, il se repose sur deux hypothèses.
Tout d’abord, l’Irak serait prête à se doter de l’arme atomique, serait déjà en possession de l’arme chimique et mènerait des recherches sur les armes bactériologiques. Pour avancer de telles théories, le président Bush s’est basé notamment sur des images satellites rapportées par les services de renseignements des USA (CIA : Central Intelligence Agency), montrant la présence de nouvelles infrastructures sur un ex-site nucléaire irakien. Cette hypothèse prend un ampleur considérable lorsque le 7 septembre de la même année, le président des Etats-Unis et le Premier Ministre anglais, Tony Blair, réunis à Camp David (Nord Ouest de Washington, estiment que la menace est belle et bien réelle. Ils affirment que de telles armes (de destruction massive), ne peuvent en aucun cas être détenues par un homme tel que Saddam Hussein, chef du gouvernement Irakien, menant sa dictature dans un pays connaissant déjà des problèmes internes. Ce ne seront pas les cargaisons interceptées à destination de l’Irak, comportant du matériel susceptible de servir à la mise au point d’armes nucléaires, qui viendront contredire l’hypothèse d’une quelconque possession d’armes à destruction massive par les irakiens.
De plus, Saddam Hussein aurait noué des liens avec Al-Qaïda (groupe islamiste terroriste). Pour cette hypothèse, la CIA s’est cette fois basée sur un message vidéo diffusé le 11 février 2003 sur Al-Jezira, chaine télévision quatarie, dans lequel le dirigeant d’Al-Qaïda Oussama Ben Laden appelle les musulmans à combattre contre les occidentaux si ces derniers attaquent l’Irak. Colin Powell, secrétaire d’Etat des Etats-Unis pendant la période du 20 janvier 2001 au 26 janvier 2005, y voit la preuve d’une