guerres des deux roses
Guerre civile qui opposa de 1450 à 1485 deux branches des Plantagenêts prétendant à la couronne, York (avec pour emblème une rose blanche) et Lancastre (dont l'emblème était une rose rouge).
Depuis 1399, les Lancastres, descendants du troisième fils d'Édouard III, occupaient le trône. Vers 1450, l'Angleterre traverse une crise grave, causée à la fois par les revers de la guerre en France, et par les rivalités politiques nées de la trop longue minorité d'Henri VI. Les prétentions de Richard, duc d'York, descendant du deuxième fils d'Édouard III, vont déclencher la guerre civile. Dans un premier temps vainqueur des Lancastres, il se fait reconnaître « protecteur du royaume » (1454). En 1459, la guerre reprend, et Richard est vaincu et tué à Wakefield (1460). Mais, 4 mois plus tard, la victoire de Towton (mars 1461), remportée par Warwick, donnait la couronne au fils de Richard, Édouard IV. À sa mort, son frère lui succède sous le nom de Richard III. Mais son absolutisme sanguinaire est fatal à la cause yorkiste. La défaite et la mort de Richard III à Bosworth font monter sur le trône le dernier héritier des Lancastres, Henri Tudor (1485), qui va régner sous le nom de Henri VII.
Guerre de 100 ans
Conflit qui a opposé la France (des Valois) à l'Angleterre (des Plantagenêt puis des Lancastre).
La guerre de cent Ans, 1338-1350
De 1337 à 1453, la rivalité entre les royaumes de France et d'Angleterre, vieille de plus de deux siècles, se manifeste par une série de guerres entrecoupées de longues trêves : c'est ce que l'on appelle, improprement, la guerre de Cent Ans. Sur ce conflit majeur se greffent des conflits secondaires qui impliquent les alliés des deux souverains (Aragon, Castille, Écosse, princes des Pays-Bas et d'Allemagne rhénane), les papes et, dans la succession des guerres civiles, les grands féodaux français et anglais.
Coupée par une longue période de trêves (1388-1411), la guerre de Cent Ans se divise, en réalité, en