L'éducation et le modèle familial ont beaucoup évolué au cours des 50 dernières années. Notamment initié par les courants libertaires des années 60 et 70, l'émancipation de la jeunesse s'opère à différents moments et sur différents points. Bien qu'ils soient faits des mêmes gènes, les enfants d'une même fratrie développeront un caractère différent qui aura des répercussions sur son avenir. Ainsi en fonction de sa place à la naissance, l'individu subira l'influence de diverses choses qui pourront être la source de certaines inégalités à l'avenir. Il y a un bouquin qui s'appelle « pourquoi les aînés veulent-ils diriger le monde et les benjamins le changer ? » L'ainé: Selon ce sociobiologiste américain, convaincu que nos gènes nous dictent nos comportements, quand naît un cadet, l’aîné s’efforce de conserver sa place et ses acquis : il lutte pour survivre. Par conséquent, tout aîné est prédéterminé, il deviendra un défenseur de l’ordre établi et un ennemi acharné du changement. « Aujourd’hui encore, parce qu’ils ont souvent le rôle de substituts parentaux, les aînés ont davantage le sens des responsabilités, rendent plus facilement service ». Il est également celui qui devra négocier avec les attentes parentales sur son avenir. C'est peut-être de là que découlent le fait que ses études sont souvent plus longues. Des attentes mais aussi de l'anxiété, c'est lui qui subira les erreurs de débutants de ses parents. Les enfants du milieu ont plus de mal à trouver leur place, ils sont grands quand il faut faire la vaisselle mais petits quand il faut aller se coucher tôt. Il sera amené à avoir du mal à trouver sa place. Cette place entre deux, entre deux feux mais aussi victimes d'injustices peut faire d'eux des personnes plus conciliantes, plus pacifiques mais également doté d'un plus grand esprit de compétition. Le dernier semble avoir une place aisée, celle de celui qui a un chemin tout tracé devant lui cependant, les concessions faites par les parents