Génétique de la levure
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But: Détermination du rôle et de la régulation de chaque gène et produit de gène Pour ceci, de nombreuses approches ont été développées depuis 30 ans Aux analyses classiques d’étude d’un mécanisme donné par différentes approches (cribles génétiques, analyse de mutants, biochimie, biologie cellulaire et moléculaire...), s’est ajouté de nombreux programmes d’analyses systématiques: délétion systématique de tous les gènes, couplage à des marqueurs fluorescent (GFP), analyse globale de la transcription des gènes, analyse globale des interactions protéines-protéines....
I. Souches et marqueurs
• • Les marqueurs génétiques sont utilisés pour suivre une mutation lors de croisement de souches ou pour sélectioner les cellules ayant inégré un plasmide. Ce sont pour la plupart des marqueurs d’auxotrophie: HIS3, URA3, TRP1, LEU2, LYS2, ADE2 Comme chez E. coli certains gènes de résistance aux antibiotiques peuvent être utilisés: kanamycin resistance, kanR Il existe plusieurs souches de laboratoire dont les propriétés peuvent varier: W303-1A, S288C, S1278b, SK1, BY4741.... le génotype d’une souche se présente ainsi: W303-1A: MATa leu2-3/112 ura3-1 trp1-1 his3-11/15 ade2-1
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MATa leu2-3/112 ura3-1 trp1-1 his3-11/15 ade2-1
• Un mutant d’auxotrophie ne poussera pas sur milieu minimum si tous les nutriments qui lui sont essentiels ne sont pas fournis de façon exogène: • Un mutant ura3 ne peut pas pousser sur milieu minimum sans uracile Par contre le même mutant poussera sur milieu minimum sans uracile si on introduit un plasmide portant le gène sauvage URA3.
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La génétique de la levure est basée sur la possiblité de croiser deux souches haploïdes portant des mutations différentes pour former une souche diploïde. Le diploïde peut alors être induit à sporuler pour former une tétrade. Les tétrades peuvent ensuite être disséquées avec un micromanipulateur. Les spores isolées formeront chacune une colonie. Par le